Depuis le 6 juillet, l’église Saint-Pierre est en travaux. Laëtitia Guillemin s’affaire autour du retable et des autels latéraux. « Je procède à un nettoyage complet de ce retable. au programme, dépoussiérage, fixage, bouchage et retouche. Ce retable date du XVIIIesiècle. Quand le tabernacle a été enlevé, nous avons retrouvé une plaque scellée au nom de Marie-Charlotte-Renée de Vahais, demoiselle de Vaulogé. »
C’est elle qui a donné le retable, dans les années 1740. « À l’origine, il était peint au blanc de plomb, qui s’est oxydé au fil des ans, et est devenu noir. Une première restauration a eu lieu au XIXe siècle. Le plomb a été décapé et remplacé par du lait de chaux. C’est la famille Picot de Vaulogé qui a pris en charge l’opération. C’est à cette occasion qu’elle a installé ses armoiries en haut du retable », poursuit la restauratrice.
Si le retable, en tuffeau très friable, a été endommagé par l’humidité, le problème est maintenant résolu. L’entreprise Lefebvre réalise les consoles de remplacement, tandis que la menuiserie Raimbourg se charge des boiseries et du tabernacle. Les deux autels latéraux ont aussi droit à une cure de jouvence.
La mairie est maître d’oeuvre de ce chantier, dont le coût est estimé à 33 522 €. Elle perçoit des aides de la Direction régionale des affaires culturelles (10 056 €), du conseil départemental (6 704 €) et de la Fondation du patrimoine (3 300 €).
Source: OuestFrance